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En route vers la sécurité : à la découverte de notre maison commune au Canada atlantique
11 août 2021 à 19h00 - 21h00
La construction de bâtiments et de communautés vivants repose sur une compréhension profonde de ce que signifie être inclusif. Adopter une éthique du lieu est un bon point de départ : une éthique du lieu respecte de manière égale les habitants d’une région ainsi que la terre, les animaux, la végétation, l’eau et l’air. Elle reconnaît que les gens vénèrent leur environnement physique et qu’ils ont besoin et méritent une économie stable et productive accessible à ceux qui ont des revenus modestes. Une éthique du lieu doit être une valeur communautaire partagée et doit se manifester par une détermination à traiter l’environnement et ses habitants sur un pied d’égalité, à reconnaître les deux comme sacrés et à veiller à ce que tous les membres de la communauté non seulement recherchent mais insistent sur des solutions qui respectent l’éthique.
Rejoignez-nous pour le dernier webinaire d'une série en 5 parties : Communautés vivantes et inclusion au Canada atlantiqueMercredi 11 août, de 19h00 à 21h00, heure de l’Atlantique. Richard Roach, Scott Leckie, Robin Bronen et Cecilia Jimenez-Damary se joindra au Centre pour la prospérité locale hôte Grégory Héming pour une discussion d'une heure suivie d'une séance de questions-réponses d'une heure avec le public.
Des frais d'inscription modestes sont exigés pour ces événements. Si ces frais constituent un obstacle à votre participation, veuillez contacter info@centreforlocalprosperity.ca
EO Wilson a dit un jour : « Le véritable problème de l’humanité est le suivant : nous avons des émotions paléolithiques, des institutions médiévales et une technologie divine. »
Si le résumé de Wilson est proche de la vérité (et il existe de nombreuses preuves qui suggèrent qu’il l’est), alors que le dérèglement climatique continue de s’intensifier (comme le démontre la science) et que le nombre de réfugiés climatiques en quête d’un refuge augmente (comme l’ont montré de nombreux organismes mondiaux, dont les Nations Unies), quelle transformation émotionnelle, institutionnelle et technologique le Canada atlantique est-il prêt à subir s’il prend la décision consciente d’être ce refuge pour les personnes déplacées par le climat ? Si l’un d’entre nous veut trouver un abri contre ce que le secrétaire général des Nations Unies, le général António Guterres, appelle les « vents de la folie », alors un endroit, une collectivité de citoyens, doit montrer la voie au monde. Ce dialogue espère planter des graines qui pourraient un jour mûrir en une maison commune pour l’humanité, un lieu durable pour toute vie. Cela commence, comme il se doit, par une expression émotionnelle, institutionnelle et technologique collective du bon voisinage entre les Canadiens de l’Atlantique.
Richard Roach, Scott Leckie, Robin Bronen et Cécilia Jiménez-Damary se joindra au Centre pour la prospérité locale hôte Grégory Héming pour une discussion suivie d'une séance de questions-réponses avec le public. Tous les webinaires ont lieu de 19h00 à 21h00, heure de l'Atlantique.
Richard Roach Il a consacré sa vie professionnelle à la paix, aux droits de l’homme et à l’environnement. Il a été responsable des médias mondiaux d’Amnesty International, administrateur de la Rainforest Foundation et actif dans diverses initiatives de paix. Élevé dans une famille bouddhiste au Canada, il a été pendant 12 ans président de la communauté mondiale Shambhala. En tant que membre d’une délégation interconfessionnelle de haut niveau dans les camps de réfugiés rohingyas à la frontière entre le Bangladesh et le Myanmar en 2018, il a contribué au lancement du projet humanitaire bouddhiste, présenté par Lion’s Roar dans « Méditer sur le Bouddha au milieu de la terreur bouddhiste ».
Scott Leakie est le fondateur et directeur de Solutions de déplacement, une initiative à but non lucratif destinée à aider les réfugiés et les personnes déplacées à retourner dans leur pays d'origine et à y retrouver leur foyer. Avocat international des droits de l'homme et défenseur mondial du logement, il est reconnu à l'échelle internationale comme un expert dans le domaine des droits économiques et sociaux. Il est actuellement professeur invité à l'Australian National University, à Canberra, en Australie.
Robin Bronen Elle est avocate spécialisée dans les droits de l'homme et mène des recherches et travaille avec des communautés contraintes de se déplacer en raison du changement climatique depuis 2007. Elle est chercheuse principale à l'Université d'Alaska Fairbanks et a cofondé et travaille comme directrice exécutive de l'Alaska Institute for Justice, une organisation non gouvernementale qui est le seul fournisseur de services juridiques en matière d'immigration en Alaska. L'Alaska Institute for Justice abrite un centre d'interprétation linguistique, qui forme des Alaskiens bilingues à devenir interprètes, et sert également d'institut de recherche et de politique axé sur les questions de climat et de justice sociale.
Cécilia Jiménez-Damary Mme Jimenez-Damary est avocate en droits de l'homme et en droit international humanitaire, spécialisée dans les déplacements forcés et les migrations. Elle a plus de trois décennies d'expérience dans la défense des droits de l'homme auprès des ONG de la région Asie-Pacifique et dans l'enseignement des droits de l'homme et du droit humanitaire. Mme Jimenez-Damary a précédemment exercé les fonctions de conseillère juridique principale et de formatrice auprès du Centre de surveillance des déplacements internes (IDMC) du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) à Genève ; de directrice nationale du projet IDP de la Commission des droits de l'homme des Philippines ; et de représentante du gouvernement auprès de la Commission philippine de justice transitionnelle et de réconciliation pour le Bangsamoro.
Grégory Héming est cofondateur du Centre pour la prospérité locale. Il est écologiste philosophe, écrivain, militant pour le climat et ancien élu. Il est titulaire d'un doctorat en écologie littéraire et en études nordiques, avec un intérêt particulier pour l'économie à l'état stationnaire, les politiques publiques et l'écocide.